Centre Départemental des Musiques et Danses Traditionnelles de Haute-Loire
 

« Bal trad ou bal folk », une publication de Daniel Giffard

photo-daniel-giffardDaniel Giffard, danseur passioné et adhérent du CDMDT43, nous a fait parvenir une « mini-publication concernant l’histoire du revivalisme » qu’il a réalisée, en nous proposant de la diffuser.

Il me semble que cette histoire peut intéresser nos jeunes et moins jeunes musiciens et danseurs s’ils sont un peu curieux de savoir d’où viennent les bals auxquels ils participent aujourd’hui. Je me suis volontairement abstenu de tout aspect critique pour en rester à l’histoire de la danse traditionnelle dans les 50 dernières années.

Nous remercions Daniel pour cet écrit, et vous invitons à parcourir cette « petite histoire du revivalisme ». Bonne lecture à tous !

Bal trad ou bal folk?

Petite histoire du revivalisme


Introduction: Grosso modo jusqu’à la guerre de 14, chants et danses faisaient partie intégrante de la vie quotidienne dans le milieu paysan. Dans l’entre deux guerres et jusqu’aux années 50, ces pratiques ont perduré dans les familles et à l’occasion des fêtes, mais de façon de plus en plus marginale remplacées presque partout par le bal « musette », puis la pratique des « surprises parties » chez les jeunes des années 60. En 2016, et partout en Europe, de nombreux jeunes fréquentent les bals folk et bals trad, et les orchestres plus ou moins spécialisés se multiplient. Le « trad » a le vent en poupe, et les vendeurs d’accordéons diatoniques font fortune alors que les cours et ateliers naissent un peu partout. Que s’est-il donc passé?

C’est à cette question que ce qui suit essaie de répondre de façon concise mais néanmoins documentée. Ces modestes pages s’adressent à ceux qui n’ont pas connu l’époque « héroïque » des débuts du revivalisme, et en particulier aux animateurs d’ateliers qui pourront y trouver quelques rappels et sources d’approfondissements.

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Présentation de l’auteur :

Je suis né à Paris en 1944 et ai passé toutes mes vacances dans des « colonies » où l’on chantait, entre autres, des chansons populaires tirées des recueils scouts. Fin des années 60, j’ai découvert les danses populaires dans les auberges de jeunesse à travers les Unidisc dont nous lisions les explications en écoutant la musique sur un électrophone. J’ai donc commencé par les danses d’Israël, d’Allemagne, Ecosse… Le résultat n’était pas toujours satisfaisant mais nous nous faisions plaisir, et ça changeait du jerk, du madison et du twist que nous trouvions déjà trop « commercial ». J’ai ensuite dansé dans un groupe de danses hongroises pendant une dizaine d’années tout en découvrant les grandes régions françaises : Bretagne, Berry, Auvergne, Gascogne, Alsace… J’ai participé à la création de l’association « Inter-groupes » qui organisait des stages dans les pays d’Europe centrale, puis j’ai ouvert un cours dans la ville d’Antony (92) qui est devenu association en 1979. Depuis début 70 et jusqu’à ce jour, j’ai participé à de très nombreux stages, le prochain en date sera une semaine de contredanses anglaises durant les vacances de Toussaint 2016.

Accessoirement, j’ai passé le diplôme du DEFA avec un mémoire sur la danse traditionnelle, et inutile de préciser que Yves Guilcher est un ami très cher.

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